Tou·te·s les musicien·ne·s ressentent du stress avant de monter sur scène, bien que le niveau de ce stress dépende de notre caractère, de nos expériences et de notre préparation.
Certain·e·s d’entre nous vivront ce stress de manière positive, comme une sorte d’amplificateur de capacités qui leur permettra de donner le meilleur d’eux, d’elles-mêmes.
D’autres le vivront comme un poids, une émotion négative qui leur fera perdre leurs moyens et fera du concert une expérience négative.
La formation des musicien·ne·s (amat·eurs·rices comme professionnel·le·s) ne prépare pas (ou très rarement) à la gestion de ce stress négatif, au contraire des sporti·f·ve·s de haut niveau par exemple, qui bénéficient pour la plupart d’une préparation mentale.
Pour ne pas être livré·e à soi-même face à cette émotion complexe, il faut prendre les devants, chercher à ne pas la subir et trouver des solutions. Car il y en a !
L’une d’entre elles, c’est la visualisation.
La visualisation, c’est un peu comme une méditation scénarisée, une rêverie organisée. Il s’agit de se projeter dans un moment de notre futur, d’anticiper les émotions que nous pourrions ressentir et de définir celles que nous ressentirons vraiment.
Ainsi, je peux par exemple m’imaginer que j’entrerai sur scène les épaules vers l’arrière, la tête haute, le pas sûr et un sourire sincère sur les lèvres.
En pratiquant la visualisation plusieurs fois, mon cerveau enregistre l’information suivante : je me réjouis de monter sur scène (sourire) et je suis sûre de moi (démarche et posture assurée).
Sans avoir à y penser consciemment, c’est de cette manière que j’entrerai sur scène le jour du concert.
Or, une posture assurée et des émotions positives ont une influence conséquente sur notre prestation. (Essayez de jouer avec les épaules rentrées et en pensant à des choses tristes et désagréables..)
Petit aparté : la répétition générale, rituel incontournable, pourrait être une sorte de visualisation augmentée, de visualisation en 3D qui serait idéale si elle ne se focalisait pas uniquement sur le jeu et sur les détails techniques (placement, lumière, micro…).
Il serait interessant de la mettre à profit en y ajoutant volontairement l’aspect émotionnel.
La visualisation Ipaia
J’ai crée une visualisation que vous recevez gratuitement pour toute inscription à la newsletter Ipaia – une newsletter pas envahissante, qui vous permet de recevoir du contenu en relation avec le bien-être des musicien·ne·s ainsi que d’être au courant de la sortie des nouveaux e-books et des dates d’ateliers.
Grâce à elle, vous pouvez vous plonger dans votre prochain concert autant de fois que vous le souhaitez, pour vous préparer à le vivre en toute sérénité, pour en faire une expérience heureuse.
Comment l’utiliser ?
Vous recevez la visualisation Ipaia sous forme de texte. Pour la pratiquer, demandez à une personne de confiance de vous la lire ou enregistrez le texte vous-même auparavant.
Afin d’en tirer tous les bénéfices, elle débute par une relaxation guidée en position allongée, sur le dos.
Veillez donc à être dans un endroit agréable, calme et assurez-vous d’être dans un état serein et positif avant de commencer.
Si vos pensées vagabondent, si vous êtes en colère ou impatient·e et que vous n’arrivez pas à « rentrer dedans », faites par exemple une activité physique au préalable et revenez à la visualisation un peu plus tard.
Enfin, sentez-vous libre d’adapter le texte à votre expérience et à vos croyances !
Pour aller plus loin
L’épisode 30 du podcast « Change ma vie » explique clairement ce que la visualisation peut apporter dans tous les domaines de la vie.
Cet article de la revue Hémisphères se penche sur la gestion du stress des musicien·ne·s.
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Fanny Mas
